
Pas de plan pour cette sortie de moins de 10km, partant d’Aniane par la combe des Gours et revenant par l’ancienne voie ferrée, dont le tunnel, aussi emprunté par les pélerins de St Jacques sur la « Via Arlesiana ». Les GPS n’ont pas enregistré la trace…..
Il y avait foule ce jeudi 24 mars 2016 pour cette sortie avec un beau soleil printanier au menu!
Cette randonnée est très facile, pas de difficulté particulière, et peu de pente! En revanche, ce circuit n’est pas balisé, même si l’on rencontre des marques en cours de route; il y a de nombreuses pistes en s’éloignant d’Aniane.. Il est donc nécessaire de s’orienter au minimum. Dès que l’on se retrouve sur la voie ferrée, le retour est des plus simples.
Pour la découverte de Montpellier, temps libre de 12h30 à 14h00 pour se reposer et déjeuner (ensemble ou séparés) sandwich, casse croûte, petit restau, (ils sont nombreux) ou 3*** pour les gourmets.
Départ de Canet à 9h00, nous sommes 11 randonneurs au départ, ciel couvert mais cela va s’arranger…… (selon les prédictions de la météo.
Montpellier la pluie arrive, Maugio descente des voiture ,la pluie est la.
Tout le monde est prêt à prendre la piste, sous la pluie. La randonnée se déroule sur de grandes pistes près de l’étang de l’Or; Autour de nous, de l’eau, des roselières et beaucoup d’oiseaux malgré la pluie
Des chevaux sauvages « Camarguais »
Il y en avait de véritables mais trop loin pour les photographier.
les « canards roses » ne sont pas gênés par la pluie; il y en a de nombreux groupes disséminés au travers des roseraies
Insolite! Tanks amphibies ou Cabanes de chasseurs ?
Il s’agit « d’embarcations » à l’intérieur desquelles se cachent les chasseurs, ils les poussent, les pieds dans l’eau, il n’y a pas de fond, pour se rapprocher aux maximum des oiseaux, pour mieux les tirer.
L’approche du lieu de piquenique.
Tout le long de l’étang il y a des cabanes privées et clôturées, l’approche des bords de l’étang est difficile; nous avons rencontré un couple qui sortait de leur cabane et qui nous ont indiqué une cabane non fermée (le terrain) et accueillante, panneau demandant de laisser le lieu propre; nous y avons fait une pose, table en béton pour l’apéritif un banc de jardin et une poutre posée sur des pierre pour s’asseoir et une petite plage avec la Grande Motte dans le fond. Dans la brume (avant l’apéro), Jacqueline a « cru » que c’était le mont St Michel) La pluie avait cessé vers onze heures. Il était midi et nous avons pique-niqué (pas d’endroit propice à 11h30)
Les autres suivent
Je prendrai bien quelque chose, mais je n ‘ai pas de verre.
La photo de groupe après le piquenique
Les ponchos et imperméables ont disparus
Le dimanche 24 avril 2016, de 9h à 18h, Amistat organise une journée de troc aux plants et d’animations à l’espace St-Martin de Canet.
Prévoyez vos plants à montrer, troquer et échanger.
À vos pousses et semis !
Ouvert à tous les jardiniers amateurs, c’est une journée de convivialité où l’on peut échanger semences, graines, plantes, plants à repiquer, fleurs, boutures mais aussi toute autre chose en liaison directe avec le jardin.
Au troc de Canet, il sera aussi possible de trouver ou de proposer tout outillage de jardin, des documents, livres ou revues…
Un lieu d’exposition est aussi prévu. Vous pourrez y présenter tout objet qui semble digne d’intérêt !
C’est un troc ! le principe est la gratuité des échanges…
Un troc cela se prépare ! Vous trouverez dans votre jardin nombre de plantes à repiquer.
Préparez donc très vite des boutures et mettez vos plants en pots pour qu’ils aient le temps de raciner avant la date du troc ! Il y a de nombreuses plantes vivaces que l’on peut diviser.
N’oubliez pas de les identifier clairement pour pouvoir les échanger.
Il est recommandé de signaler votre présence au moins 2 semaines à l’avance, par téléphone ou par email, ou sur le site de l’AMISTAT.
La participation est gratuite et ouverte à tous !
Ce troc se déroulera à Canet, en plein air, à proximité de la salle polyvalente proche du pont sur l’Hérault. En signalant votre participation à l’avance, une place pourra vous être garantie à l’intérieur en cas de mauvais temps.
Et si vous n’avez rien à proposer ? Cela n’empêchera pas, grâce à un sourire, que vous puissiez trouver votre bonheur…
Le troc de Canet sera aussi l’occasion de rencontrer des passionnés de jardinage, de découvrir de nouvelles variétés. N’hésitez pas à poser des questions.
Une restauration sur place vous est proposée.
Il est prévu des exposés et des démonstrations.
Un lieu d’exposition est prévu dans la salle polyvalente. L’entrée est libre.
Si vous souhaitez proposer un stand, merci de contacter jardins@amistat.fr
Affichette de la fête des jardins en PDF
Tél.: 07 81 48 51 85
Courriel : jardins@amistat.fr
Se reporter à l’annonce de la randonnée du 7 février qui a du être annulée.
Initalement prévue le 02 avril repoussée pour cause de trop mauvais temps!
Une sortie salades sauvages, plantes comestibles et toxiques est organisée entre Canet et Nébian.
Elle sera animée par Laure Charpentier (Brevet d’État Accompagnatrice en montagne, guide du Salagou).
Rendez-vous à 8h45 au parking de la Poste à Canet . Prévoir la matinée complète. Petite marche; prévoir des chaussures adaptées aux chemins.
Participation 5 € (gratuit pour les membres d’Amistat)
Le nombre de places est limité. Réservez votre place le plus tôt possible….
Réservations et informations :
Tél. 07 81 48 51 85 ; courriel à contact@amistat.fr
Pour ce dimanche 6 mars, une randonnée d’une dizaine de km était au programme, sur le massif de la Gardiole. Ce circuit est réputé pour les vues qu’il offre sur les plaines au nord, de l’étang de Thau à Montbazin, ainsi que pour les vues sur le littoral.
Il faisait un grand ciel bleu au départ, mais un vent du nord !!!
C’est à peu de distance de Gigean, à côté de l’abbaye de Saint-Félix de Monceau que nous avons laissé nos voitures.
Cette abbaye mérite que l’on s’attarde sur son passé….
Si des fouilles récentes attestent d’une occupation Gallo-romaine et néolithique de ce site, c’est à l’époque Wisigothique et surtout Carolingienne que l’occupation religieuse s’est développée. Sur l’emplacement d’un oratoire du VIIIème siècle, un monastère bénédictin s’est créé vers 1080. Il fut d’abord dirigé par la prieure Dominique, puis par la prieure Lucie. Il n’a jamais accueilli plus d’une vingtaine de nonnes.
Les papes protégèrent les Moniales par de nombreuses Bulles les exonérant de dîmes et charges relatives à l’exploitation des terres. C’est ainsi que l’abbaye, grâce a ses possessions a pu fortement se développer.
Il est resté marqué dans les esprits qu’il y eut de nombreux écarts de conduite dans ces lieux. Si le monastère suivait à l’origine la règle bénédictine, il fut contraint alors de se soumettre aux règles cisterciennes, poussant les religieuses à une vie plus austère. Même si elle était encore en 1457 d’obédience cistercienne, elle a malgré tout connu des troubles de fonctionnement. Il est acté qu’en 1332, Jean de Vissec, Evêque de Maguelone monta à l’Abbaye pour y porter une ordonnance visant à rétablir une vie plus conforme aux règles d’un monastère. Il interdit notamment aux moniales de Saint-Félix « d’assister aux veillées des militaires, aux noces, de chanter des chansons légères, conduire des danses et prononcer publiquement des paroles déshonnêtes, ainsi que cela s’est produit quelquefois, comme on nous l’a affirmé, au mépris de Dieu, au scandale de plusieurs et au péril des âmes ». Il est resté de cet épisode une maxime : » Saint-Félix de Montceau, douze nonnes, treize berceaux « . …
A la fin du XIIIème, compte tenu du nombre croissant de religieuses, il a fallu construire une nouvelle abbatiale gothique qui représente la quasi-totalité de l’édifice actuel. Mais au XIVème commença le déclin de l’abbaye, aux causes multiples. La peste et les bandits qui pillaient et incendiaient entraînèrent la ruine de l’abbaye. Ainsi la dernière prieure Bone Garsabalde décida en 1514 de l’abandonner pour une nouvelle abbaye sise à Gigean. Malgré ce, il resta toujours 2 ou 3 nones dans le monastère jusqu’à la mort de la dernière abesse en 1746. Le roi fit supprimer l’abbaye 3 ans plus tard. De l’abbaye de Gigean, modeste construction, il ne reste rien, alors que Saint Félix s’offre encore dans sa splendeur passée.
Les fouilles menées dans les années 1970 ont permis de mettre à jour l’emplacement du cloître, du réfectoire, de la salle capitulaire, des salles d’accueil et autres lieu de vie que l’on peut découvrir en visitant le site. On en profitera pour apprécier la vue sur l’étang de Thau et sur la plaine agricole allant de Montbazin à Poussan.En empruntant le sentier botanique, nous partons vers le sud et profitons des vues sur l’abbaye et Gigean, alors que nous montons lentement vers les sommets de la Gardiole.
On rejoint de larges pistes où le vent du nord s’en donne à coeur joie!A nouveau dans les sous-bois, on trouve dèjà beaucoup d’iris multicolores!
et même quelques rares cystes déjà en fleur, un 6 mars….
Après plusieurs descentes et côtes, nous longeons les vignes du Mas Rimbault, alors que le sentier remonte régulièrement vers le plateau.
L’heure du repas approche et l’on cherche un endroit abrité du vent pour une pause.Petite halte à proximité de la grotte
Dans les parties dénudées, les chênes kermès ont envahi le paysage.
Sur le versant sud, du massif, on profite des vues vers Sète et l’étang de Thau
Nous n’avons pas traîné après avoir mangé car le ciel s’est couvert et la température fraîchissant, nous avons rapidement rejoint notre point de départ, le parking à proximité de l’abbaye vers 15h!
Malgré le vent froid, et grâce à un ciel bien bleu, ce fut une belle promenade de guère plus de 10km, assez aisée pour être accessible à tous….